Le président élu des États-Unis d’Amérique, le milliardaire Donald Trump, a toujours exprimé ses désirs de mettre un terme de façon accélérée au conflit opposant l’Ukraine et la Russie depuis deux ans. Jeudi 9 janvier, le milliardaire a affirmé qu’une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine était en cours de préparation pour finir avec cette guerre, selon les médias internationaux.
«Il veut qu’on se rencontre, et nous sommes en train d’organiser ça», a déclaré Trump jeudi dans sa résidence située à Palm Beach, en Floride.
«Le président Poutine veut qu’on se rencontre, il l’a même dit publiquement, et nous devons en finir avec cette guerre, qui est un véritable gâchis», a-t-il ajouté.
Moscou a confirmé vendredi que l’homme fort russe était prêt à des pourparlers avec Donald Trump, tout en saluant le désir du milliardaire de mettre une fin à ce conflit diplomatiquement.
«Aucune condition n’est requise, ce qui est nécessaire, c’est un désir mutuel et une volonté politique de résoudre les problèmes par le dialogue», a prétendu Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
Depuis mi-décembre, Poutine n’a pas caché son désir de rencontrer Trump «à n’importe quel moment», soulignant que lui et son homologue américain auraient beaucoup de choses à se dire s’ils se rencontraient un jour.
Trump prendra officiellement ses fonctions le 20 janvier prochain. Durant la dernière campagne électorale américaine, il a promis de mettre un terme au conflit russo-ukrainien en «24 heures», soulignant que si c’était lui l’occupant de la Maison Blanche en 2022, ce conflit n’aurait jamais débuté.
Fin novembre, il a nommé l’ex-général Keith Kellogg comme émissaire pour négocier la fin de ce conflit. Et ce général à la retraite a déjà dévoilé son plan pour atteindre son but.
Compte tenu de ce plan, les Européens craignent que le plan de l’ex-général puisse forcer l’Ukraine à de grandes concessions, dans le but d’accorder une victoire géopolitique à Moscou.