Dans l’affaire Stormy Daniels opposant l’État de New York à Donald Trump, soldée par une condamnation pour 34 chefs d’accusation contre le milliardaire en mai 2024, le juge Juan Merchan a prononcé son verdict ce vendredi 10 janvier 2024. Aucune peine de prison, ni d’amende, n’a été retenue contre l’homme de 78 ans, malgré la confirmation de sa condamnation historique.
Donald Trump est le président américain élu depuis novembre de l’année dernière. Ce vendredi, le juge Juan Merchan l’a condamné à une libération inconditionnelle dans l’affaire de falsification des documents comptables dont il a été reconnu coupable.
Le juge a prononcé cette libération inconditionnelle en sa faveur, lui dispensant ainsi de toute amende, de probation ou de peine de prison. Selon Merchan, c’était «la seule peine légale, sans empiéter sur la plus haute fonction du pays», le républicain étant le prochain président.
Trump a assisté à l’audience vendredi par vidéoconférence, accompagné de son avocat Todd Blanche. Seulement Emile Bove de son équipe de défense était dans la salle.
Malgré la libération inconditionnelle obtenue après la confirmation de sa condamnation, le milliardaire a continué à dénoncer une chasse aux sorcières. «Les démocrates radicaux ont perdu une nouvelle chasse aux sorcières pathétique et anti-américaine», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Selon ses écrits, le résultat de cette audience prouve qu’il «n’y a pas d’affaire, qu’il n’y a jamais eu d’affaire». «Toute cette escroquerie mérite pleinement d’être rejetée», a ajouté l’homme de 78 ans, soulignant son intention de faire appel.
«L’événement d’aujourd’hui était une mascarade méprisable, et maintenant qu’il est terminé, nous allons faire appel de cette supercherie», a-t-il soutenu.
Dans cette affaire, la condamnation de Trump a été prononcée en première instance puis en appel. Malgré le fait que la Cour suprême ait admis en juillet que le républicain était couvert par l’immunité présidentielle, Merchan avait soutenu en décembre que les preuves apportées devant son Tribunal par l’accusation rentraient dans un cadre personnel et n’étaient pas couvert par l’immunité présidentielle.