La Conférence épiscopale italienne (CEI), avec l’approbation du Vatican, a publié vendredi 11 janvier de nouvelles règles permettant aux hommes homosexuels de devenir prêtres, mais uniquement s’ils cachent leur orientation sexuelle.
Ces règles, en vigueur depuis le 9 janvier, assouplissent les conditions d’admission aux séminaires, à la condition que les candidats ne manifestent pas leur homosexualité.
L’Église, tout en respectant les personnes concernées, exclut cependant ceux qui pratiquent l’homosexualité ou qui soutiennent ouvertement la culture gay, selon un document de 68 pages. Cette politique rappelle la stratégie «don’t ask, don’t tell» utilisée dans l’armée américaine, qui forçait les soldats gays à dissimuler leur identité.
Alors que l’homosexualité est de plus en plus acceptée dans le monde occidental, l’Église catholique n’a pas modifié sa position. En 2024, le pape François a suscité la polémique en utilisant un terme péjoratif pour désigner les homosexuels, et en conseillant à ceux qui souhaitent devenir prêtres de consulter un «psychologue».
Bien qu’il ait présenté des excuses, ces propos ont choqué les défenseurs des droits des LGBT+, accentuant les tensions concernant l’homosexualité au sein de l’Église.