Ankèt

Légitimation des terroristes par des partis et regroupements politiques, une dérive politique inquiétante

La récente décision de plusieurs partis et regroupements politiques, dont EDE, de reconnaître la coalition terroriste «Viv ansanm» comme un acteur légitime de la vie politique haïtienne suscite une vive controverse. Ce geste, officialisé dans un document adressé à la Caricom, est perçu comme une trahison des principes fondamentaux de moralité et d’éthique. Pour de nombreux observateurs, cette démarche montre une dangereuse compromission visant à accéder au pouvoir à tout prix, au mépris des valeurs démocratiques.

Dr. Omega Chery, ancien secrétaire général du parti EDE, a dénoncé cette décision avec fermeté, la qualifiant de «dérive majeure». Selon lui, les dirigeants actuels d’EDE ont dévoyé la mission initiale du parti en s’associant à des entités criminelles, compromettant ainsi son intégrité. Il appelle les membres fondateurs et les adhérents à se mobiliser rapidement pour exiger le retrait immédiat de ces responsables qu’il accuse de sacrifier l’idéal du parti pour des intérêts personnels.

Cette reconnaissance des groupes criminels, désormais légitimés comme partenaires politiques, soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la gouvernance en Haïti. Elle risque de renforcer l’impunité et d’aggraver la méfiance des citoyens envers une classe politique perçue comme complice de l’insécurité et des violences. De nombreux critiques y voient une normalisation de la criminalité, incompatible avec les aspirations à un État de droit.

Dr. Chery a réaffirmé son opposition à toute promotion des groupes terrorisés ou collaboration avec ces criminels et exige que de telles décisions soient bannies au sein d’EDE. Selon lui, il est encore temps pour le parti de se ressaisir et de revenir aux principes fondateurs qui placent l’intégrité et la justice au cœur de son engagement pour une Haïti libre et prospère.

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