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Le gouvernement annonce la fin de la grève des enseignants et ouvre la voie à des négociations pour un protocole durable

Sous l’impulsion du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le gouvernement a annoncé la fin de la grève des enseignants des écoles publiques, qui perdurait depuis plusieurs semaines. Cette décision marque une avancée décisive pour le retour en classe des élèves à travers le pays. Elle fait suite à la signature, le 20 janvier 2025, d’un accord avec les syndicats d’enseignants, comme l’a précisé un communiqué de la Primature.

Conscient des enjeux et des répercussions de cette grève sur les élèves, le gouvernement a intensifié ses efforts pour mener à bien les négociations avec les syndicats. Le chef du gouvernement, M. Fils-Aimé, accompagné du ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, M. Antoine Augustin, ainsi que du ministre des Finances, M. Alfred Mettelus, a supervisé personnellement ces discussions, qui ont abouti à un consensus sur plusieurs mesures urgentes.

Les engagements pris par le gouvernement incluent notamment :

La poursuite et le renforcement des démarches visant à régulariser, le plus vite possible, la situation des enseignants non rémunérés ou sans lettre de nomination.

Le règlement des arriérés de salaires des enseignants.

L’attribution, dès février 2025, d’une carte d’une valeur de 15.000 gourdes à l’ensemble des enseignants et du personnel du MENFP.

L’examen des conditions permettant aux enseignants et autres agents du ministère de bénéficier à nouveau de la couverture d’assurance publique.

La collaboration avec le Programme national de cantines scolaires (PNCS) pour garantir un plat chaud aux élèves et aux autres agents éducatifs.

La création d’une commission mixte dédiée à l’analyse de la situation des instituteurs du premier cycle fondamental, ainsi que du deuxième cycle.

Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement et les syndicats ont convenu de poursuivre le dialogue dans le cadre d’une concertation renforcée. L’objectif est de poser les bases d’un protocole durable capable de résoudre les problèmes structurels du système éducatif, notamment en ce qui concerne l’ajustement des salaires, l’harmonisation des conditions de travail et la modernisation des conditions de travail.

Le retour en classe des élèves et la résolution des défis de l’éducation demeurent des priorités pour le gouvernement, qui reste déterminé à garantir un enseignement de qualité pour tous les enfants du pays, conclut le communiqué de la Primature.

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