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Après 15 mois de guerre, Israël et le Hamas s’accordent un cessez-le-feu

Israël et le Hamas ont finalement signé mercredi 15 janvier un cessez-le-feu, mettant fin à plus d’un an de guerre meurtrière à Gaza, un conflit ayant causé des dizaines de milliers de morts. Cet accord survient après des semaines de négociations intenses, marquées par des discussions indirectes et un fort engagement international.

Les pourparlers ont été accélérés ces derniers jours, l’objectif étant de parvenir à une trêve tout en permettant la libération des otages capturés lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Cette offensive avait provoqué une riposte israélienne qui a dévasté Gaza, exacerbé une crise humanitaire et poussé des millions de civils à fuir leurs foyers pour échapper aux combats et bombardements.

Ce cessez-le-feu, négocié par les médiateurs internationaux du Qatar, des États-Unis et de l’Égypte, prévoit un échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Dans la première phase, 33 otages israéliens seront relâchés en échange de 1.000 prisonniers palestiniens. Les libérations se feront par groupes, en priorité les femmes et les enfants.

La deuxième phase concernera les derniers otages restants, dont les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés, ainsi que le retour des corps des victimes.

Toutefois, Israël a averti qu’il ne quitterait Gaza tant que tous les otages, vivants comme morts, ne seraient pas de retour chez eux.

Pendant que les négociations se poursuivaient, les frappes israéliennes sur Gaza ont encore fait des victimes ce mercredi, avec 27 nouveaux morts, dont des civils réfugiés dans une école à Gaza-ville.

Cette avancée survient au moment où les tensions mondiales sont exacerbées, notamment avec le retour imminent de Donald Trump à la présidence des États-Unis, l’allié majeur de l’État hébreu.

Le président républicain a averti que des représailles sévères suivraient si les otages n’étaient pas libérés avant son investiture le 20 janvier.

Depuis l’attaque d’octobre, 94 des 251 otages capturés sont toujours entre les mains du Hamas, et 34 sont décédés. Du côté israélien, l’attaque a coûté la vie à 1.210 personnes, principalement des civils. La réponse israélienne a été encore plus dévastatrice pour Gaza, avec au moins 46.707 morts palestiniens, selon les Nations unies.

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