L’administration Trump, quelques heures après l’investiture du milliardaire, a pris la décision de mettre fin à l’utilisation de l’application CBP One, une plateforme frontalière qui permettait aux migrants de demander l’entrée légale aux États-Unis. Cette mesure, relayée par CNN et rapportée par la journaliste Priscilla Alvarez, marque un tournant important dans la politique migratoire américaine et suscite des débats sur ses implications humanitaires et logistiques.
CBP One, développée comme une solution pour organiser et réguler les demandes d’entrée, offrait un accès essentiel aux migrants souhaitant déposer une demande d’asile de manière légale. L’application facilitait un processus ordonné en réduisant les traversées illégales et en offrant une alternative claire pour les demandeurs d’asile.
Selon les responsables de la Sécurité intérieure, l’application, bien qu’efficace pour canaliser les demandes d’asile, a été supprimée dans un contexte de durcissement des politiques migratoires. Les restrictions actuellement en vigueur, combinées à la suppression de CBP One, ont pour effet de bloquer de facto l’accès des demandeurs d’asile à la frontière américaine. Cette décision reflète une approche stricte visant à limiter l’immigration, tout en soulevant des préoccupations sur les impacts pour les populations vulnérables.
La suppression de l’application signifie l’annulation des rendez-vous déjà programmés, plongeant de nombreux migrants dans l’incertitude. Par ailleurs, cette mesure risque d’entraîner une augmentation des tentatives de traversée illégale, mettant davantage de personnes en danger et compliquant le travail des forces frontalières.